Chaque semaine, j’envoie mes réflexions et mes conseils autour du personal branding, mais aussi de l’entrepreneuriat, du business et des blocages qui empêchent
les talents de rayonner
.

 
 

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs femmes entrepreneurs et/ou cadres en entreprise qui avaient la même problématique : comment oser se défaire de leur couette d’invisibilité pour être plus visibles de leurs cibles (clients ou COMEX). Du labeur et du savoir-faire qui ne paient pas toujours le faire-savoir.

Finalement, une situation assez classique chez les femmes.  


Selon moi en ressort deux barrages :
- la peur d’être culottée, d’oser demander et de prendre (trop) sa place
+
- la peur de réussir (plus grande que celle d’échouer)

Les deux sont finement liées.

Je vais te raconter mon expérience avec le culot et l’extraversion.

De nature plutôt extravertie, j’ai néanmoins toujours été en proie au rejet, et ce depuis l’enfance.

Ca m’a suivi à l’école quand je jouais seule parce que je refusais de suivre les bandes. Puis, au sein de ma famille quand je n’étais pas d’accord avec mon père. Et enfin, en entreprise quand j’allais à contre-courant des horloges et des politiques internes. Casse-c***** ? Difficile moi ? Non, je ne pense pas.

Audrey, j’ai juste compris avec le temps que le rejet m’amenait vers une indépendance souhaitée et à laquelle je répondais avec culot.

Le culot comme un outil de développement.
Le culot comme une arme contre mon propre mental, Gérard.

Ce culot qui m’a donné l’assurance, la confiance et l’élan pour aller chercher ce dont j’avais besoin pour avancer Audrey.

Ce culot qui est devenu une habitude, un biais, et s’est ancré aujourd’hui dans ma personnalité.

Non pas un manque de convenance, mais surtout l’autorisation et l’incarnation de la non-censure.

Je te donne ici quelques exemples où j’ai usé de culot en mettant de côté la peur “passer pour”. J’ai préféré y aller et augmenter mon leadership en prenant position.

• Demander à mon Directeur de Création chez Havas de participer à des jurys aux US aux frais de l’agence, je voulais tellement y aller. Bon il m’a dit non, mais j’y suis quand même allée. A mes frais.

• Dire oui à une mission en tant que Head of UX chez Merck alors que je venais d’avoir ma certif . J’étais au niveau 0 et attendu à un niveau 5. J’ai appris sur le tas en mode ‘I can do it’ . Ils étaient tellement contents que la mission a été renouvelée jusqu’à 2.5 ans

• Faire baisser le prix de 40% lors de mon premier achat d’appart. C’est passé. Chance du débutant ou pas, je me suis sentie d’un coup passer un cap sur mon rapport à l’argent et à la négo.

Je pourrai t’en donner plus Audrey. J’aime quand ça fait boum et c’est ce vers quoi je peux t’emmener aussi Audrey.

Retiens qu’à chaque fois Audrey, mon ENVIE était plus forte que la PEUR qui accompagnait cette envie.

Je ne me suis jamais concentrée sur le “et si on me dit non ? et si je perds de l’argent ? et si je perds de la crédibilité auprès de X ça va se savoir” blablabla gnagnagna.

Mode balek activé. Ces pensées étaient bien là mais j’ai souhaité en nourrir d’autres telles que :

  • “ça sera trop bien”

  • “ça va le faire”

  • “qu’est-ce que j’ai à perdre au pire j’actionne un autre plan”

  • “j’ai un plan B, C, D, Y, Z”.

    La vie est courte, j’en suis déjà à près de la moitié, alors pourquoi devrais-je et devrais-tu te/me mettre en attente et en mode “mute” Audrey ?

    Je préférais toujours mettre mon énergie à construire des plans plutôt qu’à déconstruire mes rêves .

    Ce qu’il faut retenir Audrey c’est que:
    - je ne me suis jamais laissée polluer par les questions qui étaient pourtant bien présentes dans ma tête.

    - Je préférais faire une erreur et apprendre, ou encore un faux pas plutôt que de rester sagement ma place, soit la case départ au niveau 0 de l’ascenseur.

    - je n’ai jamais hésité à monter le son et les décibels de ma personnalité pour aller vers mes objectifs. Quête de validation ou de reconnaissance ? Peut-être. Comme tout le monde un peu mais certainement pas uniquement ça, autrement j’aurais lâché vu tous les obstacles que 'j’ai rencontré. Pour durer tu dois te concentrer sur une envie plus grande que soit.

La peur de réussir te met face à tes responsabilités
Y’a une phrase dans la Torah qui dit que l’homme a plus peur de naitre que de mourir. Outre l’aspect spirituel, cette phrase m’a faite réfléchir sur :

  • La peur d’être abandonné si on devient cette personne successful et de se retrouver tout seul.

  • La peur de “devoir” continuer à être successful en mode “t’as réussi jusqu’à maintenant alors continue”

     

  • La peur de paraitre tellement fort qu’on a plus le droit ni de se plaindre, ni de demander de l’aider pour créer cette image-armure de SuperWoman qui ose et réussit tout.

     

  • La peur d’être cette personne à qui tout sourit et qui “a de la chance” ou “qui prend le melon”. Bref toujours la même peur du rejet.

    A chaque fois que j’ai fait entendre ma voix clairement en prenant position, j’ai gagné des points supplémentaires sur le mètre-mesure de mon estime personnelle.

 

Augmente les décibels de ta self-estime
et de ton personal branding Audrey


Voilà pourquoi tant de talents n’osent pas se montrer, prendre leur place, communiquer, s’exprimer et se rendre visibles auprès de leurs cible-audiences.
”Si ça marche, va falloir assurer”.

La pression.

Le personal branding signifie aussi bien assumer et incarner :
- son identité, avec ses aspérités,
- que de se défaire d’un discours parfait et people-pleasing dans sa posture.

C’est l’outil pour t’emmener là où tu mérites d’être…au firmament de tes ambitions et pas dans l’enfer de tes frustrations.

Oser réussir est aussi difficile que de prendre le risque d’échouer.

Voilà pourquoi j’animerai un atelier le 19 juin lors de la journée Expérienti’ELLE, j’animerai un atelier sur :

“Oser demander : entre affirmation de soi et acceptation de sa vulnérabilité”Inscription gratuite et obligatoire ici.

 

Bisous à Gérard, ses pensées de m**** et toute sa négativité donc ni toi, ni moi n’avons besoin.

Dans la paix,

Lucie

 

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