Chaque semaine, j’envoie mes réflexions et mes conseils autour du personal branding, mais aussi de l’entrepreneuriat, du business et des blocages qui empêchent
les talents de rayonner.
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As-tu déjà entendu parlé de la langue de P**** Audrey ?
Et ben moi non plus, jusqu’à il y a un peu plus d’une dizaine d’années.
À ce moment j’étais inscrite chez Pôle Emploi et je venais de me mettre à mon compte et de créer Lucie Lebaz Créative.
Un jour où je devais rencontrer ma conseillère, lors du rdv et après lui avoir montré quelques mails de lettre de motivation, elle me dit : “Lucie, vous devez parler la langue de P**** ! ”.
Un instant de silence s’installe dans la pièce.
Génance au max.
Je me dis “de quoi elle parle”.
Je lui réponds “Catherine, me parlez-vous de la langue de pute?” .
Elle me regarde. Je la regarde. Et surtout j’espère trouver du soutien dans ce silience malaisant et ne pas avoir dit un truc qui me couterait mes indemnités).
Puis elle éclate de rire et me dit “mais non voyons, la langue de POIDS hahaha, celle des PROS! Ohohoha. Ce langage qui envoie du lourd, du concret, de la connexion”.
Outre le fait que je n’ai pas trouvé la blague drôle du tout. J’ai trouvé la perspective en revnache très riche. Je venais comprendre un truc qui allait changer toute ma posture et ma vision du monde du travail. Et du business.
Elle m’a alors expliqué que je devais adapter mon langage à la cible que je recherchais.
C’était finalement le début du personal branding pour moi et je l’ignorais.
Depuis j’ai défriché et enrichi l’exercice.
Cette langue n’est pas une pilule magique Audrey.
C’est mieux. Voici la clé qui va te permettre Audrey de connecter sans détours avec ta cible et de viser aussi juste que lorsqu’il s’agit de mettre un chas dans une aiguille.
QUID : Comment pratiquer la langue de P****? et en devenir bilingue ?
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Les messages confus ne parlent qu’à toi
Un message confus c’est comme une bouteille à la mer : y’a peu de chance pour qu’il rende là où on a envie qu’il arrive.
Prends un papier et trace 2 colonnes :
- de quoi as-tu envie de parler
- ce qui intéresse les cibles que tu vises
Puis, crée le pont avec des mots avec des points communs (lecon, vision, sens, visuels, métaphore) et assemble des phrases. Plusieurs de ces phrases vont te servir jusqu’à arriver à une promesse simple et accessible.
Plus tu feras l’exercice, plus tu trouveras au passage, des propositions de contenus.
Si ton message est confus, alors c’est juste que tu ne parles pas (encore) la langue de P****, mais celle des muets autocentrés. Pourquoi autocentré ? Parce que tu es trop centré sur tes besoins plutôt qu’à l’écoute de ceux que tu peux servir.
Par de toi puis va vers l’autre. Ta cible Audrey n’est pas là pour essayer de comprendre mais doit pouvoir réceptionner le message de façon easy peasy.
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Liste ton lexique
La langue de P**** c’est celle aussi qui va permettre d’inscrire ton personnage dans une photo mentale pour ta cible.
Les mots sont des fenêtres, c’est bien connu Audrey, mais j’aime aussi dire que ce sont des cartes postales qui embarquent vers des univers, des voyages.
Avec toutes les cartes, une mosaïque se crée et peu à peu. Contenu par contenu . Prise de parole après prise de parole, le tableau se fait.
Pour cela tu dois lister tous les mots qui seront toujours dans ta communication et ceux d’un champ lexical encore plus large, analogique, métaphorique.
Trouve des manières alternatives, synthétiques, différentes et ludiques de dire la même chose.
Constitue-toi un calepin de mots, un lexique complet des expressions récurrentes et alternatives. Puis joue avec .
Fais des associations de mots, élargis ton vocabulaire.
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Banis les expressions formatées
Annule-les et remplace-les.
Fais plus VRAI. #onveutduvrai.
Crée une relation unique, spécifique et qui donne envie de t’écrire.
Par exemple, lorsque j’arrive sur un profil LinkedIn, mon premier reflexe est de lire l’introduction. C’est souvent révélateur de la posture que prend la personne face au réseau social et à son audience. Elle me perd illico si :
1. La personne a renseigné son intro avec des compétences sans me donner aucun contexte, genre une liste de courses ou liste à la Prévert
2. A utilisé pour la 102989398930982093280x les mêmes expressions qu’on voit dans les livres anciens de lettre de motivation (exemple en bas de page). Si on veut montrer sa singularité, elle commence par parler à SA manière et non pas d’une manière ultra vue, entendue. La fatiguance.
”Cher réseau”
”Fort.e d’une expérience de xx ans”
”Après une expérience de xx ans”
3. Valorise beaucoup plus son savoir-faire avec autant de fierté que le paon faisant sa roue au zoo de Vincennes plutôt que ce pourquoi elle fait cela et en quoi elle peut vraiment m’aider.
C’est ce type d’indispensable qu’on co-crée ensemble dans mon accompagnement.
Banis les expressions formatées
Puis vient le moment où ton cerveau est tellement chargé d’information que si jamais tu ne parles pas la langue de P****, c’est fichu.
Cette langue c’est celle de l’émotion Audrey.
Parler avec son coeur. DIre ce qu’on ressent.
Savoir le décrire ce qu’on ressent.
Être convaincu de ce qu’on apporte parce qu’on a compris le probleme de l’autre. Cette autre c’est ton audience. Ton prospect. Ton client ou juste cette personne qui pourra se sentir encore plus inspiré quand il t’aura lu ou écouté.
Un soupçon d’émotion c’est vraiment pas grand chose à demander. Et pourtant… la langue de P**** n’est pas forcément maîtrisée.
Peu importe qu’il s’agisse d’un mail de prospection, d’une lettre de motivation, d’un post sur LinkedIn ou d’une vidéo sur Instagram : tu dois capter le coeur avant de vouloir attirer l’attention.
Oui, je sais, à toi aussi on t’a dit, à une certaine époque d’appliquer les recettes des livres sur les lettres de recommandations pour trouver tes premiers jobs, ces livres qui te proposaient de recopier des modèles et de remplir les phrases à trous.
Ca s’était avant les réseaux sociaux.
Bien avant.
Puis d’ailleurs, même à cette époque, le personal branding, restait aussi une question de :
- promesse
- d’expérience humaine
- de fit humain et de feeling
…parce que tout ça reste intergénérationnel et universel.
Aujourd’hui, plusieurs paramètres ont changé :
- on se valorise sur les réseaux qui est le reflet de la vie réel
- on veut s’imprégner davantage des humains derrière leur CV
- on a une course à l’attention beaucoup plus présente
Être professionnel c’est d’abord être l’humain avec qui on a envie de collaborer.
Cet humain, se doit d’être vrai à une époque où on met un max de filtres sur nos photos, qu’on compose nos emails avec l’aide de ChatGPT et où il est si simple de se créer une vie.
Ne rajoutons pas du bruit au bruit.
La promesse doit être claire.
Le message doit être précis.
L’ensemble doit venir du coeur.
Parler avec le coeur Audrey et avec pertinence restent donc des antidotes au formatage et à une image professionnelle terne et invisible.
Le formatage se concentre sur le “savoir-faire”.
La créativité et l’authenticité mettront le focus sur le “savoir-être”.
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La bise à tous les bilingues de la langue de P****.
Salutations sincères à toutes les Catherine qui m’ont tant appris.
Pour devenir billingue et parfaitement connecter avec tes cibles.
Contacte-moi ici.
D’ici là, bonne semaine, dans la paix,
Lucie
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